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energy transition
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
english
The volume Social Epistemology: Essential Readings 1 edited by Alvin I. Goldman and Dennis Whitcomb introduces the topic of social epistemology by bringing together a variety of previously published issues which belong to it. These different chapters are valuable not as much for the originality of the results that they provide, rather than for illustrating the wide scope of questions embodied social epistemology. Readers who are interested like me in diverse topics such as sociology of science, the cultural brain hypothesis in anthropology, or institutional design in political science, will find that social epistemology may provide useful insights beneficial to each of these matters – which is what makes this introduction exciting to read, and the whole enterprise look attractive. It is in light of the diversity of social epistemology, that Alvin I. Goldman proposes that the topic be split into three categories.
Goldman, Alvin I. and Dennis Whitcomb (eds), 2011, Social Epistemology: Essential Readings, New York: Oxford University Press ↩
français
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
french
Dans ce qui suit, je souhaite discuter de deux ouvrages complémentaires qui stimulent le débat sur les vertus et faiblesses de la démocratie, dans un contexte où le changement climatique, mais aussi la confrontation à des régimes autoritaires hostiles, pose de manière urgente la question de sa capacité à affronter et gérer les crises.
médias
Chaque dimanche de onze heures à midi, Émilie Aubry anime « L’Esprit Public » sur France Culture, présentée comme une « mise en perspective de l’actualité politique au cours d’un débat d’intellectuels engagés ». La page de l’émission avertit ses auditeurs : ceux-ci doivent s’attendre à de la « polémique », et même de l’« impertinence ».
nuclear energy
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
political science
Dans ce qui suit, je souhaite discuter de deux ouvrages complémentaires qui stimulent le débat sur les vertus et faiblesses de la démocratie, dans un contexte où le changement climatique, mais aussi la confrontation à des régimes autoritaires hostiles, pose de manière urgente la question de sa capacité à affronter et gérer les crises.
social epistemology
Dans ce qui suit, je souhaite discuter de deux ouvrages complémentaires qui stimulent le débat sur les vertus et faiblesses de la démocratie, dans un contexte où le changement climatique, mais aussi la confrontation à des régimes autoritaires hostiles, pose de manière urgente la question de sa capacité à affronter et gérer les crises.
The volume Social Epistemology: Essential Readings 1 edited by Alvin I. Goldman and Dennis Whitcomb introduces the topic of social epistemology by bringing together a variety of previously published issues which belong to it. These different chapters are valuable not as much for the originality of the results that they provide, rather than for illustrating the wide scope of questions embodied social epistemology. Readers who are interested like me in diverse topics such as sociology of science, the cultural brain hypothesis in anthropology, or institutional design in political science, will find that social epistemology may provide useful insights beneficial to each of these matters – which is what makes this introduction exciting to read, and the whole enterprise look attractive. It is in light of the diversity of social epistemology, that Alvin I. Goldman proposes that the topic be split into three categories.
Goldman, Alvin I. and Dennis Whitcomb (eds), 2011, Social Epistemology: Essential Readings, New York: Oxford University Press ↩
social studies of science
The volume Social Epistemology: Essential Readings 1 edited by Alvin I. Goldman and Dennis Whitcomb introduces the topic of social epistemology by bringing together a variety of previously published issues which belong to it. These different chapters are valuable not as much for the originality of the results that they provide, rather than for illustrating the wide scope of questions embodied social epistemology. Readers who are interested like me in diverse topics such as sociology of science, the cultural brain hypothesis in anthropology, or institutional design in political science, will find that social epistemology may provide useful insights beneficial to each of these matters – which is what makes this introduction exciting to read, and the whole enterprise look attractive. It is in light of the diversity of social epistemology, that Alvin I. Goldman proposes that the topic be split into three categories.
Goldman, Alvin I. and Dennis Whitcomb (eds), 2011, Social Epistemology: Essential Readings, New York: Oxford University Press ↩
transition énergétique
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
wind power
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
énergie nucléaire
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.
éolien
Des personnalités politiques de premier plan de la France Insoumise affirment depuis plusieurs mois que le nucléaire est une source d’électricité “intermittente” 1, et même bientôt “plus intermittent[e] que l’éolien” si l’on en croit Jean-Luc Mélenchon 2. Ce discours, bien sûr, vise à promouvoir la transition vers 100% d’énergies renouvelables défendue par le parti. Une telle transition impliquerait de fermer les 56 réacteurs actuellement en opération, lesquels ont fourni à la France 70% de son électricité en 2019 3. Une telle tâche n’est pas seulement difficile ; elle est aussi critiquable, alors que l’énergie nucléaire demeure à ce stade la source la plus propre en terme de gaz à effet de serre. Alors que le bien-fondé de la sortie du nucléaire en Allemagne est remise en question par les menaces actuelles sur l’approvisionnement en gaz et par ses conséquences en terme d’émissions de gaz à effet de serre, LFI et ses alliés d’EELV ont besoin de renforcer leurs arguments contre l’énergie nucléaire. Par chance pour eux, le parc nucléaire français rencontre actuellement des difficultés majeures. Environ la moitié des réacteurs sont arrêtés pour des opérations de maintenance, pour diverses raisons, y compris le fameux problème de corrosion sous contrainte anormale identifié sur plusieurs d’entre eux. Il en résulte que la disponibilité du parc nucléaire est actuellement très limitée, et un risque de blackout pour cet hiver. C’est principalement sur la base de cette situation que le nucléaire est qualifié d’“intermittent” par la France Insoumise, et même “bientôt plus intermittent que l’éolien”.